la lance magique de Lug ! Rien que son nom sent déjà la puissance divine et la légende héroïque.
Cette arme, c’est un peu le couteau suisse des dieux celtes : à la fois instrument de guerre absolu et symbole royal d’adoubement. Chaque fois qu’elle est lancée, elle atteint sa cible – sans jamais rater. En somme, un mix entre un missile guidé et Excalibur, mais en version celtique et infiniment plus stylée.
Mais attention ! Cette merveille n’est pas à manier à la légère : elle brûle d’une telle fureur guerrière qu’elle doit être plongée dans le Chaudron du Dagda, ce chaudron débordant de sang et de puissance vitale, pour éviter qu’elle ne dévore tout sur son passage.
Oui, oui : une arme qu’il faut littéralement tremper dans le sang pour la calmer. Les Celtes ne faisaient pas dans la demi-mesure.
Fabriquée en bois d’if, arbre sacré associé à la mort et à la renaissance, cette lance est connue sous plusieurs noms légendaires :
• Gea Assail, la « Lance de l’Assaut » (rien que ça) ;
• Ou Ar-éadbair, son nom poétique mais tout aussi inquiétant.
Et dans les mains de Lug, le dieu aux multiples talents — guerrier, artisan, roi et même musicien — cette arme devient le prolongement de sa volonté divine. On raconte qu’elle tremblait d’impatience avant la bataille, comme si elle avait soif d’action.
Bref, la lance de Lug, c’est le sabre laser avant l’heure, une arme sacrée, capricieuse, flamboyante, et surtout indissociable de son maître divin.
Un symbole parfait de la puissance celte : redoutable, mystique, et toujours un peu trop vivante pour être rassurante.
La lance magique