Samain / Samonios : la fête des portes entre les mondes.
Samain, ou Samonios pour les Gaulois, se célèbre juste après le 1er novembre (mais attention, le calendrier gaulois ne rigole pas : il est luni-solaire, pas solaire comme le nôtre !). En 2015, ça tombait autour du 7 ou 8 novembre au coucher du soleil, car chez les anciens, la journée commençait et finissait quand le soleil disparaissait derrière l’horizon.
C’est une fête de transition, qui marque la fin de la saison claire et l’arrivée de la saison sombre. Pour les guerriers, c’est la fin des conquêtes et des rafles, et pour les paysans-éleveurs, c’est le temps de mettre les outils au repos. Les festivités durent trois jours et trois nuits, parce qu’on ne plaisante pas avec la magie !
Le mot Samonios vient de Samonion, qui signifie « réunion », et effectivement, tout le monde se rassemble pour rites druidiques, libations et banquets rituels. Les druides tiennent les rênes de cette période sacrée, car le voile entre le monde des dieux et celui des humains est particulièrement fin.
Cette fête était si importante qu’on la retrouve dans toute la Gaule, inscrite sur le calendrier de Coligny sous le nom de Tri nox Samoni, les trois nuits de Samain. Et si tu te demandes pourquoi on fait encore des citrouilles et des déguisements : Halloween et la Toussaint viennent directement de Samain, avec une petite adaptation chrétienne.
Bref, Samain, c’est trois nuits magiques où dieux et humains se croisent, et où l’on célèbre la fin d’une année… tout en se préparant à l’hiver.
Samain