La grande aventure des Celtes.

N°20 — 2025-11-18 — Auteur: Le Dagda

La grande aventure des Celtes.

Il était une fois, au cœur de l’Europe ancienne, des peuples appelés Celtes. Des voyageurs, des commerçants, des guerriers et des bardes, tous parlant des langues mystérieuses et portant des noms imprononçables pour les Romains. Ils n’avaient pas de GPS, mais ils avaient une culture qui brillait comme leurs épées en fer et leurs fibules dorées.

- Hallstatt : l’âge des héros et des bijoux qui brillent
Vers 1200 av. J.-C., dans les vallées de l’actuelle Autriche, naît la culture de Hallstatt. Ici, les Celtes aiment les grandes épées, les chevaux rapides et les tombes riches. On y enterre les nobles avec des seaux, des situles et parfois des objets venus de très loin — parce que oui, même à l’époque, on pouvait avoir un petit goût d’exotisme. Les femmes, elles, ne sont pas en reste : bijoux, parures et fibules qui feraient pâlir Instagram.
Les Celtes construisent des oppida, sortes de mini-citadelles perchées sur des collines, pour surveiller le voisin et organiser le commerce. L’axe Nord-Sud devient leur autoroute de l’époque, transportant de l’ambre, du vin, et sûrement quelques rumeurs croustillantes sur les voisins.

- La Tène : le fer et les éclats de gloire
Puis vient la civilisation de La Tène, avec des épées encore plus longues et des guerriers toujours plus fiers. Ce n’est pas une invasion, mais plutôt un lifting social : les oppida laissent place à des villages plus ruraux, dirigés par des chefferies guerrières.
Les Celtes n’aiment pas rester tranquilles : certains franchissent les Alpes, occupent l’Italie et même l’Étrurie. Quelques-uns se dirigent vers Delphes, mais se font rappeler à l’ordre par les dieux (et les Grecs). D’autres continuent vers l’ouest, et voilà que la Gaule se remplit de tribus, prêtes à s’époumoner dans des chants guerriers et à se défier sur des champs de bataille ou à coups de char.

- Les Romains débarquent
Et puis arrivent les Romains. Ah, ces Romains… Toujours à construire des routes, des aqueducs et à dire aux Celtes : « Venez, on va vous civiliser ». Jules César, en personne, décide de pacifier la Gaule entre 58 et 51 av. J.-C., jouant au jeu de la conquête stratégique. Les Helvètes sont repoussés, les Belges soumis, et les Gaulois finissent par voir leurs oppida transformés en cités romaines.
Pendant ce temps, dans les îles Britanniques, des héroïnes comme Boudicca se rebellent, en faisant tomber des villages romains avec un style dramatique digne d’une saga. Mais Rome finit par prendre le contrôle, et les Celtes doivent apprendre à cohabiter avec des légions et des routes pavées.

- Christianisme et magie qui s’adapte
Mais les Celtes sont rusés. Sur les îles, en Irlande, ils gardent leur langue, leur magie et leurs druides… jusqu’à l’arrivée du christianisme. Les druides se transforment en prêtres, et le christianisme celtique naît, mêlant la sagesse ancienne, les légendes et la foi nouvelle.
Saint Patrick, grand showman de l’époque, explique la Trinité avec un trèfle et chasse les serpents (on se demande s’il n’avait pas un peu peur des araignées aussi). Même les Vikings ne peuvent pas effacer toute la grandeur celtique : les bardes continuent de chanter, les druides de méditer et les guerriers de rêver de batailles épiques…

- Moralité celtique
Les Celtes nous apprennent qu’on peut être à la fois poète, guerrier et commerçant, que la richesse ne se mesure pas qu’en or ou en ambre, et que l’esprit d’un peuple réside dans sa culture, sa musique et ses légendes. Et si vous croisez un barde ou un druide dans une forêt, souvenez-vous : ils connaissent toutes les histoires… et peut-être un ou deux tours de magie.

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