Brigit, la déesse aux mille talents
Brigit (ou Brigitte), c’est un peu la superstar du panthéon celtique.
Fille du grand Dagda, elle coche toutes les cases : arts, guerre, magie, médecine, poésie, forge... rien ne lui échappe !
Mariée au Fomoire Bres, elle est aussi la mère de Ruadán, le « petit rouge », symbole du jeune soleil.
Les anciens voyaient en elle l’héritière de la déesse indo-européenne de l’Aurore : lumineuse, inspirante, pleine d’énergie et de renouveau.
Elle veille sur la fête d’Imbolc, célébrée le 1er février, moment de purification et de retour du printemps — idéal pour bénir les troupeaux et réveiller la terre.
Dans la mythologie, Brigit apparaît dans la Bataille de Mag Tured, où elle invente le keening, un chant funèbre mêlant poésie et émotions, né de la douleur de perdre son fils. On dit aussi qu’elle possédait une flûte magique capable de faire voyager son joueur en une nuit, et qu’un seul de ses rires faisait trembler l’univers.
Mais Brigit n’est pas seule : elle est triple !
• Brigit la forgeronne
• Brigit la poétesse
• Brigit la guérisseuse
Ces trois visages montrent combien l’inspiration, la création et la guérison sont liées — un même feu sacré anime tout cela.
Bref, Brigit, c’est la lumière de l’aube, la flamme de la forge et l’étincelle de l’esprit.
Brigit